Actuellement, la République du Niger importe tout le sucre des pays voisins, le Nigéria et le Burkina Faso, mais aussi de la France, utilisant des devises fortes qui pèsent lourdement sur la balance commerciale du pays. Cependant, dans les régions méridionales, on cultive beaucoup de canne à sucre et on dispose de beaucoup de terres fertiles pour aussi développer cette culture. Malheureusement, il n’y a pas d’usine de sucre. Le commerce de la canne à sucre est donc limité au marché local, ce qui entraîne une offre excédentaire et des prix bas pour les agriculteurs. Apparemment, une grande partie de la canne à sucre n’atteint même pas les marchés. C'est une grande opportunité de créer de la valeur ajoutée en transformant la canne à sucre en sucre, en organisant la production et le marché au profit des agriculteurs locaux et en faisant un meilleur usage de la capacité de production réelle. En collaboration avec un spécialiste belge renommé des procédés d’extraction agricole, IIDG entreprendra d’étudier les possibilités de financement et d’exploitation d’une raffinerie de canne à sucre, liée à une centrale électrique à biomasse.